CHROMATIQUES ESTIVALES ET CORPS EN MOUVEMENT
Quelque part dans le Beaujolais, une maison blanche posée au bord des vignes. Terrasse minérale, palmiers qui s'alignent mal, lumière franche.
La journée commence à peine. Les vêtements sont déjà en mouvements. Ici, le cadre n'est qu'un prétexte. Le vestiaire prend la place.
LA MAILLE, LA PEAU, LA PISCINE
Chez Chloé, tout est histoire de textures.
Les pièces choisies sont pensées pour le soleil :
- Une robe Missoni courte aux rayures vertes, bleues et blanches. Une maille légère, quasi liquide, qui épouse le décor.
- Des ensembles crochetés signés Magda Butrym : jupe ajourée, short texturé, top seconde peau. Ils racontent l'été sans accessoires superflus.
- Un maillot une pièce Magda Butrym et la jupe assortie jouent l'accord parfait, entre bain et look.
- Un top en maille Chloé combiné à des talons à lacets de la même maison : allures de fin de journée.
- Une robe bleue légère en voile de Chloé, associée à un sac à chaîne Valentino et des chaussures crochet Magda.
Tenue pour quitter la villa sans vraiment partir.
- Une veste Rick Owens vient casser la douceur du reste — contraste qui fonctionne.
Raphaël — ligne extérieure
Chez Raphaël, chaque tenue propose un équilibre entre structure et lâcher-prise. Rien n’est joué à l’excès, tout passe par le port, par l’attitude, par l’endroit où c’est porté.
Valentino pour commencer :
Chemise manches courtes, imprimé répété, sneakers coordonnées. Le ton est immédiat, presque frontal. C’est graphique, direct, sans détour.
Puis un mix Saint Laurent / Valentino / Dior :
Chemise fluide, pantalon rigide, mocassins bruns. Le contraste est maîtrisé. Pas de surcharge, juste assez pour que la silhouette prenne de l’espace dans le décor.
Le look Dior / Lanvin joue la neutralité :
Polo écru, pantalon beige. Pas de message, juste une base impeccable. La coupe fait le travail.
Le peignoir Céline efface les repères :
Pièce unique, portée ouverte. Pas vraiment une tenue, pas tout à fait un accessoire. C’est du vêtement pur. Matière + mouvement.
La chemise kaki Prada sert de transition :
Couleur presque identique au paysage. Ligne droite, tombé sec. Elle agit comme un silence dans la série.
Enfin, la veste Dior et le pantalon Céline ferment la boucle :
Rayures croisées, lignes nettes, noir marqué. Silhouette cadrée, presque habillée — mais ramenée à l’essentiel par le décor, les pierres, le plein jour.
